La croissance économique est presque plus forte que celle que nous avions prévue et elle est alimentée, vous l’avez souligné, mais je veux le redire ici, par deux moteurs fondamentaux.
Le premier est la consommation des ménages. Grâce aux baisses d’impôts successives intervenues pendant ces deux dernières années, qui vont continuer encore cette année, le pouvoir d’achat global des ménages s’est amélioré. Cela ne veut pas dire que tous les ménages français se portent bien, car certains, il ne faut jamais l’oublier, se trouvent encore aujourd’hui dans la difficulté.
Le second moteur qui s’est allumé et qui est absolument décisif, parce qu’il s’était effondré depuis 2007, c’est l’investissement des entreprises.