Ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
Monsieur le Premier ministre, l’heure n’est sans doute plus à revenir sur les moments un peu bizarres qui ont précédé l’annonce du dispositif finalement retenu pour la manifestation contre la loi Travail qui est actuellement en cours.
J’observe d’abord que les mots les plus durs sont venus de votre camp. On a parlé d’« atermoiements », on a parlé d’« improvisation » qui confinait parfois à l’absurde.
Mais il faut maintenant savoir tirer les leçons de ces moments et s’interroger sur deux dimensions : la première, c’est la gestion de l’ordre public ; la seconde, c’est la gestion des relations sociales et du dialogue social dans notre pays en vue de la réforme.
Sur la question de l’ordre public, nous savons que nous avons une police de qualité, qui est gravement affectée, avec l’ensemble des forces de l’ordre, par les événements du moment – Roger Karoutchi a souligné, tout à l’heure, la fatigue de nos forces de l’ordre. Nous avons tous en tête, malheureusement, les événements dramatiques de la semaine dernière et le contexte des attentats terroristes. Donc, nous sommes derrière nos forces de police, que nous assurons de notre confiance et de notre appui dans leur action.