Il faut dissoudre les organisations qui existent, monsieur le sénateur Lemoyne. Chaque fois que nous pourrons dissoudre des organisations qui existent et qui se livrent à des violences, nous le ferons. Nous l’avons fait pour des groupes liés à l’islam radical et pour des groupes d’extrême droite. S’il le faut et si les groupes sont bien identifiés, nous le ferons quand il s’agit de l’ultragauche.
Je suis préoccupé par cette violence de l’ultragauche et par ce qu’elle peut produire dans notre pays, non pas seulement dans les jours, les semaines qui viennent, mais dans les mois et les années qui viennent. Donc, monsieur le sénateur, notre détermination est totale !
Sur le dialogue social, on parlait d’apaisement tout à l’heure, mais, en France, c’est vrai, le dialogue social est difficile. C’est pourquoi je veux saluer les organisations réformistes qui, depuis des années, ont accepté le dialogue social. Ainsi, je regrette – je vous le dis de la manière la plus nette – que la gauche, lorsqu’elle était dans l’opposition – je parle notamment de ma formation politique – n’ait pas davantage salué la volonté de compromis qui était celle de la CFDT, par exemple, au moment de la réforme des retraites.