Je me réjouis que les mesures suggérées par Michel Forissier et moi-même dans le cadre de la proposition de loi visant à développer l’apprentissage comme voie de réussite figurent dans le texte de la commission des affaires sociales. Je tiens à présenter deux observations au nom des signataires de cette proposition de loi.
D’abord, tous les acteurs rencontrés sur le terrain ou lors de la table ronde que M. Forissier et moi-même avons organisée le 1er octobre dernier ont déploré l’absence de pilotage de la politique d’apprentissage. De ce point de vue, il faut tout faire pour éviter de multiplier les acteurs et les interlocuteurs, afin de ne plus segmenter, et donc diluer, les responsabilités.
Ensuite, les professionnels et même les jeunes rencontrés ont, de façon unanime, regretté le décalage entre l’approche théorique de l’éducation nationale et la réalité de la vie professionnelle. La vie professionnelle, ce n’est pas Zola, ce n’est pas l’asservissement des salariés ! C’est aussi la chance donnée à des jeunes de trouver du travail en se formant auprès des grands professionnels reconnus que sont les maîtres d’apprentissage.
J’ajoute que Mme Deroche défendra un amendement n° 259 rectifié bis tendant à insérer un article additionnel après l’article 32 K, qui reprend l’un des articles de la proposition de loi visant à développer l’apprentissage comme voie de réussite. Il s’agit de supprimer le dispositif du contrat de génération, ce qui mettra fin à un échec et allégera utilement le code du travail.