La rédaction actuelle de l’article 32 A prévoit que le pacte national pour l’apprentissage, chargé de développer les formations par apprentissage, l’insertion professionnelle des apprentis et d’assurer l’amélioration des conditions de vie des apprentis, est signé par l’État, les régions volontaires, les chambres consulaires et les organisations patronales représentatives.
Les organisations syndicales de salariés ne sont sollicitées que pour avis, sans être signataires du pacte. Pourtant, il semblerait pertinent de les impliquer davantage, compte tenu du rôle majeur qu’elles jouent dans le monde de l’entreprise, notamment en matière de négociations sur les conditions de travail et de vie des salariés. En effet, les organisations syndicales ont vocation à défendre l’ensemble des salariés de l’entreprise, quel que soit leur statut en son sein.