L’avis du Gouvernement est défavorable. Nous rejoignons M. le rapporteur pour considérer que le CFA ne saurait avoir la responsabilité du taux d’insertion. Nous souhaitons, au contraire, mettre en valeur d’autres critères d’appréciation, notamment la qualité de la formation dispensée dans les CFA. D'ailleurs, certaines régions retiennent ce critère pour financer les CFA via la subvention d’équilibre.
De même, nous sommes plutôt engagés dans une démarche progressive de labellisation des CFA au regard de la qualité de leur accompagnement à l’égard des jeunes, lequel est un facteur de réussite pour éviter les ruptures.
C’est dans cette démarche que nous nous sommes engagés, y compris avec les régions dans le cadre de la plateforme signée par le Premier ministre le 30 mars dernier.