L’essentiel ayant été dit sur la déconnexion, j’ajouterai juste quelques mots.
Le droit à la déconnexion est un véritable enjeu dont nous devons nous saisir dès aujourd’hui afin de prévenir les risques psychosociaux et les maladies professionnelles de demain.
Nous le réaffirmons, la perméabilité entre la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale, favorisée par l’omniprésence des équipements numériques, n’est pas souhaitable.
Pour citer de nouveau Bruno Mettling, l’utilisation de ces équipements peut conduire à une « surcharge informationnelle et communicationnelle » qui peut se révéler « contre-productive » pour les travailleurs, en plus d’être nocive pour leur santé.
Nous soutenons donc la volonté qu’ont manifestée les députés de mettre en place une expérimentation qui permettra à terme à chacun, employeurs comme employés, de mettre en évidence et de généraliser les bonnes pratiques.
Soyons nous-mêmes, en tant qu’employeurs, à l’avant-garde. N’oublions pas de respecter les temps de vie privée de nos collaborateurs et collaboratrices, et veillons à ne pas entraver leur droit à la déconnexion.