Nous voici parvenus à un point crucial de notre débat.
Au lieu de mettre en œuvre une médecine de soins et de réparation, il serait plus important de miser sur la prévention. À cet égard, la médecine de travail a un rôle primordial à jouer.
Il ne faut pas attendre que les conditions de travail dégradent durablement la santé d’un travailleur pour chercher des améliorations.
Le Conseil national d’orientation des conditions de travail a suggéré d’introduire la possibilité pour le salarié de bénéficier, dès la présomption d’inaptitude, d’un accompagnement personnalisé permettant une réelle sécurisation de son parcours professionnel.
L’objet de notre amendement est de développer cet accompagnement personnalisé dans une logique préventive. Il s’agit de prendre conscience des problèmes en amont, d’éviter que les travailleurs ne développent des pathologies liées à leurs conditions de travail et de prévenir autant que possible les inaptitudes pour cause professionnelle, avant qu’il ne soit trop tard.
La prévention est le meilleur des remèdes.