Certes, un travail de maillage fin s'impose. Météo France a en charge la vigilance météorologique, mais nombre d'autres opérateurs relaient des analyses issues d'autres institutions. C'est cela qui brouille la notion de vigilance, qu'aucun corpus juridique ne protège.
L'application SAIP n'est pas la panacée, bien sûr. Outre la question des zones blanches, elle repose sur la volonté de chacun de s'identifier ou non - le ministère de l'intérieur a cependant imposé qu'aucune information individuelle ne lui soit transmise. Les alertes peuvent être reçues soit en sélectionnant les codes postaux des villes qui vous concernent, soit en faisant filtrer les alertes par le téléphone, qui sait toujours, par géolocalisation, où vous vous trouvez. L'application sera débridée le 1er septembre pour couvrir tous les risques, et constituera un outil appréciable pour les maires et les préfets.
Nous travaillons à la valorisation des signalements issus du terrain. C'est un travail important, qui implique aussi de repenser les chaînes de mobilisation des services de secours. Une convention est en voie de signature avec VISOV, après plusieurs années de coopération. Ainsi, lors de l'accident de Brétigny, VISOV nous a beaucoup aidés à relayer les consignes de sécurité et à gérer la crise.