Le tarif est fixé par la loi, et c'est le législateur qui a voulu que le système d'assurance des catastrophes naturelles soit solidaire. Nous nous contentons donc d'appliquer le taux de 12 % prévu par les textes, sans prendre en compte l'exposition individuelle. A l'inverse, en Grande-Bretagne, le système est totalement libéralisé, et 30 % des acteurs ne sont pas assurés. En cas de sinistre, il y a 30 % de détresse financière. Et on a vu lors des grosses inondations en Allemagne, qui ont coûté entre 6 et 7 milliards d'euros, qu'un Allemand sur deux n'était pas assuré.