Lorsque nous avons voté la loi d'avenir pour l'agriculture, nous avons amélioré la gouvernance des Safers, nous les avons modernisées et confirmées dans leur rôle exceptionnel. Il restait un point en suspens, qui concerne les parts de société. L'Assemblée nationale a voté des dispositions qui comportent une petite part de risque, peut-être ; mais elles valent mieux qu'une absence de mesure, car il y a urgence absolue à trouver des réponses. On s'est ému à bon droit de l'achat de terres par les Chinois. La souveraineté alimentaire, la régulation des marchés, sont en jeu.