Intervention de Jean-François Rapin

Réunion du 30 juin 2016 à 9h30
Questions orales — Inquiétudes des responsables des établissements privés de santé

Photo de Jean-François RapinJean-François Rapin :

Monsieur le secrétaire d’État, je vous remercie de votre réponse. Si le Gouvernement assume de défendre la position selon laquelle les cliniques sont différentes des hôpitaux, j’assume, quant à moi, d’avoir été, selon vos propos, excessif. Rien ne me rassure, en effet, dans votre réponse.

Mon intention n’est pas d’opposer le secteur public et le secteur privé, d’autant que dans ma région, les Hauts-de-France – j’ai souvent eu l’occasion de me pencher sur cette situation au titre de mon mandat de conseiller régional –, certains territoires ne sont couverts que par l’hospitalisation privée. Vous avez d’ailleurs vous-même parlé de territorialisation, monsieur le secrétaire d’État. Si nous voulons parvenir à l’égalité de tous les citoyens devant l’accès aux soins, nous devons tenir compte du fait que, sur certains territoires, là où l’hôpital public n’est pas présent, c’est le secteur privé qui prend le relais.

Je souhaite donc que nous puissions maintenir la confiance accordée à nos cliniques privées, d’autant que celles-ci représentent parfois, sur certains territoires, l’unique offre de soins, sans compter qu’elles sont pourvoyeuses d’emplois. Les assommer avec des normes, des charges et des réglementations qui nuisent à leur bon développement, ce n’est assurément pas loyal !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion