Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je serai bref, tout ayant déjà été dit qui justifie que nous examinions cette proposition de loi.
Notre rapporteur a permis, en proposant de fixer à trente-neuf le nombre des membres de l’assemblée délibérante de Mayotte, de parvenir à une mesure juste, se rapprochant de ce qui se pratique dans les autres territoires.
Vous avez évoqué, madame la ministre, la mise en œuvre du plan « Mayotte 2025 » et les réalisations dans le domaine scolaire et celui de la santé. On voit que les différents projets se mettent en place. Compte tenu de cette évolution, je suis de ceux qui pensent qu’il faut conforter chaque étape.
Aujourd’hui, c’est l’étape démocratique qu’il nous est proposé de conforter, en donnant plus de représentativité à l’assemblée et en imposant plus d’exigences aux structures de base. C’est une bonne chose, car sinon nous n’aurons jamais fini de faire la liste des points qu’il faudrait améliorer. Continuons d’y travailler, mais mettons d’ores et déjà sur pied la base démocratique qui paraît indispensable à la collectivité mahoraise. C’est cela que je voudrais retenir de notre débat.
Les choses sont en place : il suffit de prendre la décision, de vouloir. Nous devons à notre collègue Thani Mohamed Soilihi d’avoir fait en sorte d’arriver à un point de non-retour pour la démocratie à Mayotte. Voilà ce qui importe ! Si nous franchissons ce soir ce point de non-retour, les autres aspects se trouveront confortés.
Aujourd’hui, nous devons avancer ! C’est un très grand bond en avant qu’il nous est ici proposé de faire : nous pouvons l’accomplir, avec la certitude d’aller dans le bon sens et de voir ensuite toutes les autres avancées mahoraises s’appuyer sur ce nouveau contexte. C’est cela qu’il faut retenir, c’est cela qu’il faut savoir, c’est à cela que nous souscrivons, sans fléchir un seul moment dans notre conviction !