Je me suis particulièrement intéressé à cette nomination et à son contexte. Vous connaissez les valeurs que je défends en agriculture : l'agriculture biologique, mais d'une façon progressiste et non passéiste, fer de lance de l'agro-écologie.
Le sujet de votre indépendance a été soulevé. L'Inra a deux accords-cadres avec Avril-Sofiprotéol et Tereos, partenaires qui doivent rester à leur place. Selon le rapport des experts, il a manqué au candidat sortant une stratégie internationale de partenariats, au sens large. Il faut des partenariats avec le monde agricole, sur le terrain, pour une recherche collaborative, afin d'enrichir la biodiversité cultivée.
Comment envisagez-vous de travailler avec le comité d'éthique de l'Inra, élargi à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et désormais présidé par Axel Kahn, qui a un rôle essentiel ? La politique n'est pas un sale mot. Ce poste est éminemment politique.