Vous l'avez reconnu, les rendements plafonnent en France, la productivité n'est plus au rendez-vous. Le ministre de l'agriculture est contraint de mener une politique de réduction du recours aux intrants ; les matières actives sont supprimées du catalogue. À cela s'ajoute le problème de l'adaptation climatique...
L'Inra n'est pas déconnecté de l'agriculture ; or les exploitants qui ont écouté les agriculteurs en chambre, ceux qui préconisent de ne pas labourer, cesseront de le faire après le printemps que nous avons eu. L'Inra mène des expérimentations en Champagne crayeuse, en Alsace ; mais qu'en est-il des territoires déshérités, des terres argilo-calcaires pauvres ? Pour une fois, je partage la position de M. Labbé : l'Inra doit se préoccuper de tous ; les chambres d'agriculture n'y suffisent pas. Comptez-vous décentraliser vers ceux qui en ont besoin ?