Merci pour ce travail très important. Selon vous, dans un État démocratique, il n'y a plus de moyen de prévenir la récidive une fois la peine purgée. Or, dans le cadre d'une mission conduite avec Jean-René Lecerf en vue du projet de loi pénitentiaire, nous avons constaté qu'en Allemagne, la dangerosité des prédateurs sexuels est évaluée par un comité à l'issue de leur peine. Le cas échéant, ils peuvent être maintenus dans des quartiers spécifiques ; dans l'établissement que nous avons visité, l'un d'eux s'y trouvait depuis huit ans.