Intervention de Jacques Mézard

Réunion du 20 juillet 2016 à 17h00
Prorogation de l'état d'urgence — Discussion en procédure accélérée d'un projet de loi dans le texte de la commission

Photo de Jacques MézardJacques Mézard :

Quant à la justice, y compris administrative, elle n’a pas forcément besoin d’une avalanche de nouveaux textes ; elle veut plutôt des moyens pour pouvoir appliquer avec célérité les lois existantes et les décisions prises.

Le combat contre Daech en Irak et en Syrie est indispensable, et nous soutenons sans réserve les opérations de nos forces armées, mais la France est devenue l’une des principales cibles du terrorisme islamiste. On ne pourra pas éluder longtemps le débat sur l’origine de ce ciblage.

Nous nous souvenons des décisions courageuses prises en 2003 par le président Chirac ; en revanche, depuis une dizaine d’années, la politique étrangère que nous avons conduite, de l’intervention en Libye à nos attaques systématiques contre le régime syrien, qui a certes bien des défauts, en passant par nos prises de position vis-à-vis de la Russie, n’a malheureusement pas apporté que des progrès.

Quant aux leçons de droits de l’homme dispensées par quelques philosophes nantis, elles s’arrêtent devant le pétrole du régime saoudien et des émirats.

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