Sans méconnaître l'importance de l'aménagement du territoire, je me méfie de la prospective descendante. Le centralisme aménageur a été nécessaire, mais l'époque de la Datar est révolue. Il convient désormais de faire confiance aux territoires, aux élus, aux conseils de développement, pour imaginer leur aménagement. Au sein du comité de suivi des mesures issues du comité interministériel, j'ai pu constater l'inventivité du travail collectif, mais surtout l'importance d'un partage d'expériences entre les communes. Malheureusement, les élus ne participent pas toujours aux réunions organisées à la Préfecture ; mais les parlementaires y sont associés, et cela fonctionne - en tout cas dans mon département - quand on s'en donne les moyens.