Je reconnais qu’en déposant mes deux propositions de loi, en 2006 et en 2015, je visais à mettre en place un service civique obligatoire, composé de deux périodes étalées dans le temps. Aujourd’hui, ce que je propose ne va pas aussi loin : je souhaite simplement rétablir l’article 12 nonies supprimé par la commission, qui tendait à autoriser à titre expérimental la création d’un service civique universel pour une durée maximale de trois ans.
Mes chers collègues, plutôt que de refuser le service civique universel, mettons en place une expérimentation, et nous pourrons ensuite juger si ce dispositif est une bonne chose ou s’il s’agit d’une mauvaise idée.
Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Les obstacles sont-ils insurmontables ? Quel pourrait en être le coût ? Est-ce ou non réalisable ? Avec l’expérimentation, nous pourrions obtenir une réponse à toutes ces questions.
Pourquoi refuser une expérimentation qui n’engage à rien, si ce n’est à juger objectivement avant de refuser ou d’accepter le principe du service civique universel ? D’où cet amendement.