L’avis du Gouvernement est le même que sur l’amendement visant à créer des conseils régionaux des jeunes.
Je rappelle à M. Kaltenbach que rien n’empêche des jeunes d’être partie prenante d’un conseil de quartier. Ils peuvent se porter candidats et y être associés. Je ne vous cache pas d’ailleurs – je le dis en prenant ma casquette de ministre de la ville – que je suis parfois étonné du peu d’entrain des jeunes à intégrer les conseils citoyens dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, lesquels sont caractérisés par une moyenne d’âge, disons-le, assez élevée.
Nous faisons donc nôtre votre interrogation, monsieur le sénateur. À cet égard, je ne suis pas certain que l’obligation soit la meilleure des réponses : nous risquons très certainement de n’attirer que des jeunes non pas, certes, professionnels, mais engagés, y compris dans des partis politiques, et qui bloqueraient peut-être l’expression démocratique de jeunes venus d’horizons plus larges.
Encourageons le volontariat ! J’ai le sentiment que l’absence d’un conseil de jeunes n’est pas nécessairement, pour une ville, le signe d’une très belle dynamique – cela peut être une forme d’encouragement.
Je vous demande donc de bien vouloir retirer votre amendement ; à défaut, l’avis du Gouvernement sera défavorable.