Je souhaite témoigner d’une expérience semblable à celle vécue par mon collègue du département des Hauts-de-Seine. Vous venez de citer le Val-de-Marne, madame la ministre. Il se trouve que je suis maire d’une ville de ce département qui bénéficie de la délégation du contingent préfectoral. Ce droit ne m’a absolument pas été accordé pour m’être agréable, mais le quart de ma commune de 16 000 habitants est couvert par des hôpitaux à statut interdépartemental, dont les 2 000 salariés ne relèvent ni de la fonction publique ni du secteur privé, ce qui ne facilite pas leur placement dans des logements sociaux. La préfecture s’est engagée, à juste titre et depuis un certain temps déjà, dans une démarche contractuelle avec notre ville, qui permet de trouver une solution de logement pour ces personnels. Nous avons un exemple identique avec Maisons-Alfort, qui abrite sur son territoire l’état-major régional de la gendarmerie nationale. Bien évidemment, l’État ne peut pas loger tous ces personnels et, quand il le fait, il faut voir dans quelles conditions.
Je vous assure, madame la ministre, qu’un dialogue exemplaire s’établit entre le préfet et les communes. Vous devriez plus souvent venir voir la réalité sur place, y compris dans ce département que vous connaissez ; vous seriez mieux informée.
Tous les relogements DALO sollicités par le préfet ont trouvé une issue dans des conditions de dialogue et de contractualisation que nous souhaiterions retrouver davantage dans le cadre de ce texte, madame la ministre.
Croyez-moi, lorsque les préfets font confiance aux maires, et réciproquement, cela marche beaucoup mieux qu’avec des coups de bâton !