Madame la secrétaire d’État, je vous remercie de votre réponse, notamment en ce qui concerne la concertation, laquelle m’apparaît véritablement indispensable avant que le décret soit finalisé.
Notre territoire compte en effet près de 90 000 masseurs-kinésithérapeutes, qui ont fait cinq années d’études. Leur spécialisation n’a pas grand-chose à voir avec celle des professeurs d’éducation physique, par ailleurs très compétents dans leur domaine.
Je veux souligner, à nouveau, qu’au-delà des préoccupations des masseurs-kinésithérapeutes, voire de celles des professeurs d’éducation physique, il importe d’être particulièrement attentif à la santé des patients.
Si peu de masseurs-kinésithérapeutes exercent aujourd’hui dans les hôpitaux, c’est aussi, probablement, parce que le niveau de rémunération y est faible, au regard du niveau d’études exigé. Il serait donc pertinent de discuter de cette question si l’on veut que ces praticiens soient plus nombreux, en particulier dans les hôpitaux publics.