Merci de votre réponse, madame la secrétaire d’État. Toutefois, je ne voudrais pas que l’autorisation d’activité mixte pour les orthophonistes qui travaillent en milieu hospitalier, qui pourraient ainsi également exercer dans le privé, soit la seule réponse au déficit de rémunération. Il serait regrettable d’imaginer que le fait d’aller travailler dans le privé puisse compenser la sous-rémunération offerte dans le secteur public.
J’ai entendu votre remarque sur le principe même de la rémunération des fonctionnaires en milieu hospitalier au regard de leurs postes, mais l’on ne peut pas reconnaître un niveau de formation sans, en parallèle, garantir un niveau de rémunération. Une telle démarche apparaîtrait par exemple invraisemblable s’agissant des médecins.
À mon sens, la ministre doit comprendre que dans le secteur hospitalier les orthophonistes ont besoin d’être rémunérés à un niveau correspondant à leur formation, ce qui permettra de les maintenir dans ce secteur.