Or pour des communes qui n’avaient rien fait, le délai est court.
Dans le département du Val-de-Marne, qui n’est pas si éloigné du vôtre, nous n’avons que cinq communes carencées. C’est très peu, car dans les discussions qui ont été conduites entre les préfets et les maires les efforts réalisés ont été pris en compte. Par conséquent, nombre de maires, même s’ils n’atteignent pas les objectifs visés, ne sont pas pénalisés.
En revanche, quelques maires continuent de bloquer la situation. À qui la faute ? Par exemple, la commune de Saint-Maur devrait réaliser 6 000 logements pour atteindre l’objectif en 2025. Mais rien n’a été fait depuis 2000 dans cette commune. Par conséquent, sur les vingt-cinq ans qui lui étaient octroyés, il ne lui en reste plus que neuf, sachant que cette commune compte tout de même 2 500 demandeurs de logement. Qui va les loger ? Les communes voisines, de Créteil, de Champigny ou autres, devront-elles reloger les demandeurs de logement de ces communes qui ne font pas les efforts requis ?
Voilà le problème auquel nous sommes confrontés. Voilà pourquoi il nous faut continuer de porter l’exigence d’une pleine application de la loi SRU.