Le fait d’avoir 24, 5 % de logements sociaux dans ma commune n’a aucun impact politique. J’en veux pour preuve que j’ai obtenu 76 % des voix aux élections municipales…
En revanche, cher président Favier, les communes du plateau briard, où il n’y a ni transports, ni commerces, ni équipements, par exemple des crèches, sont en droit de demander les aides de l’État quand on leur impose une densification.
Quand M. le ministre Kanner est venu à Ormesson-sur-Marne, précédé de trente journalistes, il a déclaré : ici, sur ce terrain, on va construire 1 000 logements en cinq ans ! Or c’est matériellement impossible ! Du coup, la maire résiste, et nous résistons avec elle, car la situation est politiquement insupportable.
Si l’on n’aide pas les communes, le bond en avant, dont nous ressentons tous la nécessité, n’aura pas lieu. Contrairement à ce que semblent croire certains collègues de gauche, il ne suffit pas d’un coup de baguette magique de la fée Clochette !