Je peux comprendre cet amendement du Gouvernement lié à la politique de la ville mise en place depuis la loi de 2014. Il s’agit d’un sujet particulièrement sensible, beaucoup de villes et de départements étant concernés par cette politique publique. Les conseils citoyens sont assurément des relais, mais il y a aussi des conseils de quartier, des associations, des centres sociaux, des bénévoles qui s’impliquent, à un titre ou à un autre.
Avec le recul que j’ai sur ces sujets, je me rallierai à la position de Mme le rapporteur de la commission spéciale, qui a expliqué avec passion pourquoi elle était défavorable à cet amendement du Gouvernement.
Le Gouvernement milite pour la saisine de représentants de l’État, mais, comme l’a précisé Mme le rapporteur, il y a d’autres façons de procéder pour instaurer le dialogue et la concertation à ce niveau-là. Faisons aussi confiance aux élus locaux, de proximité, qui sont partenaires depuis de nombreuses années de la politique de la ville, et à d’autres interlocuteurs, tels que l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, l’ANRU. Toutes ces parties prenantes ont un rôle social fondamental à jouer.