Cet amendement tend également à revenir à la rédaction de l’alinéa 3, tel qu’il a été adopté par l’Assemblée nationale, et ce, précisément, sur deux points.
Premièrement, il s’agit de rétablir la mention du rôle des différents acteurs, publics et privés, dans l’élaboration et la mise en œuvre des actions de lutte contre l’illettrisme et d’amélioration de la maîtrise de la langue française et des compétences numériques au titre de la formation professionnelle.
La suppression de cette énumération, au motif qu’elle serait non normative, nous semble dommageable. Elle ampute l’article de dispositions qui affirmaient avec force la vocation de ces structures à participer à ces actions. De ce fait, ce dernier perd en ambition.
Deuxièmement, il est proposé de préciser, toujours conformément aux dispositions adoptées à l’Assemblée nationale, que l’organisation d’actions de formation professionnelle en langue régionale ne peut être appréhendée comme une mesure de discrimination.
Les arguments avancés pour justifier la suppression de cette phrase sont contestables, puisque les formations dispensées uniquement en langues étrangères, par exemple en anglais, sont monnaie courante et ne sont pas considérées comme discriminatoires.
Il nous paraît donc nécessaire, sur ces deux points, de rétablir l’article dans sa rédaction précédente.