Quatorze ans, même ! Je sais que vous allez en discuter dans une semaine, je ne m’attarderai donc pas plus longtemps. Quoi qu’il en soit, il serait formidable que ce texte soit adopté, car il organise de façon beaucoup plus claire et sécurisante pour chaque acteur les études dans l’enseignement supérieur.
Certes, l’étudiant n’aura pas l’assurance d’être toujours accepté dans le master de son choix, mais quand il aura été admis en M1, il pourra continuer en M2, ce qui, de manière incompréhensible, n’était pas garanti jusqu’à présent. Cette clarification, le droit à la poursuite des études que vous avez évoqué à juste titre, représente une solution équilibrée et je vous remercie donc par avance de voter ce texte.
Ensuite, je souhaite aborder un sujet qui me chiffonne : les chiffres du décrochage. Ce phénomène est évoqué comme une fatalité depuis si longtemps que l’on finit par négliger les bonnes nouvelles, et je vous invite à les marteler autour de vous.
Le chiffre des jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans qualification est passé de 140 000 à 110 000 – encore s’agit-il des chiffres de novembre 2015, j’en annoncerai de nouveaux le mois prochain.