C’est là un autre des problèmes que notre ancien collègue Ambroise Dupont avait soulevés à de très nombreuses reprises, à l’époque où il présidait le groupe cheval de la Haute Assemblée. À cette époque, il avait déjà anticipé les difficultés liées aux paris en ligne, qui venaient d’être créés.
Entre la concurrence des jeux en ligne et la disparition progressive des cafés-PMU dans les zones rurales, il était évident que les financements de cette filière se réduiraient d’une manière ou d’une autre.
À l’évidence, une piste mérite donc d’être creusée au titre du financement, pour compenser un phénomène que notre brillante rapporteure qualifie à juste titre de « siphonnage ».
Monsieur le ministre, vous le constatez, vous avez encore quelques chantiers devant vous avant la présentation, devant le Sénat, du budget de l’agriculture.
À mon sens, le rapport dont nous débattons aujourd’hui contient quelques pistes à explorer, pour aider le secteur équestre et pour lui rendre confiance. Loin d’être marginal, ce dernier joue un rôle essentiel dans notre pays. À cet égard, même si nous n’en avons rien dit, les enjeux liés aux yearlings et aux autres filières de qualité exigent, eux aussi, toute votre attention !