Monsieur le sénateur, merci pour votre question.
En effet, vous avez raison, la police, qui est confrontée à des formes de violence de plus en plus radicales et abjectes, souffre de ces violences et a le sentiment de ne pas être considérée à la hauteur de son investissement quotidien.
Je le dis avec gravité : les affiches qui laissent penser que la violence est consubstantielle à la police, les tags comme ceux que j’ai aperçus dans le XIIe arrondissement – « Derrière chaque policier, il y a un cœur, c’est là qu’il faut tirer », pouvait-on lire – m’inspirent un profond dégoût. J’exprime une condamnation absolue de ces écrits et de ceux qui font preuve d’une telle violence verbale, d’une telle irresponsabilité.