Paradoxalement, les zones dites à faible potentiel, ou à faible rendement, sont aujourd'hui sévèrement frappées par le système de convergence nationale et de paiements redistributifs. De fait, les aides versées au titre de la PAC y sont historiquement inférieures à la moyenne nationale. Monsieur le ministre, comment comptez-vous y remédier ?
Par ailleurs, les zones de piémont doivent être reconnues. Je suis issue d'un territoire, le Morvan, où l'on s'interroge beaucoup sur l'avenir des exploitations dans ces secteurs particulièrement difficiles.
Peut-être les dossiers des jeunes agriculteurs pourraient-ils être traités avec un peu plus de souplesse par les administrations locales. Je songe à un jeune agriculteur qui est venu me voir : installé en 2014, il doit aujourd'hui 30 000 euros de cotisations sociales !
S'agissant enfin de la forêt, monsieur le ministre, quelle est votre position au sujet du fléchage d'une partie des crédits carbone vers l'investissement pour le renouvellement de la ressource ? Ce serait un juste retour, la forêt étant un puits de carbone.