Intervention de Brigitte Gonthier-Maurin

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 2 novembre 2016 à 9h30
Loi de finances pour 2017 — Audition de M. Thierry Mandon secrétaire d'état chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin :

Monsieur le secrétaire d'État, je partage pleinement l'ambition que vous avez affichée. Pour autant, comme vous le dites vous-même, la nation n'est pas quitte ! On ne peut que se féliciter que vous annonciez des crédits en augmentation, mais nous devons rester vigilants quand on voit l'exécution budgétaire de certaines années passées... Sommes-nous réellement au niveau de ce qu'il faudrait faire ?

Rien n'a été dit de la précarité au sein de la mission dont vous avez la charge, phénomène qui est pourtant très important : on assiste en effet à une disparition de postes de titulaires au profit d'une explosion du nombre de contractuels. Comment comptez-vous agir à ce sujet ?

La dépense fiscale relative au crédit d'impôt recherche, dont vous n'avez pas non plus parlé, progresse cette année. Personnellement, je n'ai pas diabolisé ce dispositif, on ne peut pas le supprimer, mais il faut être attentif à qui en est bénéficiaire. Les petites entreprises, par exemple, en ont vraiment besoin.

Par ailleurs, j'ai été, à plusieurs reprises, interpellée sur la lenteur du processus d'octroi des bourses. Ne faudrait-il pas envisager une date fixe pour leur attribution et leur versement ?

Enfin, je vous indique que le groupe communiste républicain et citoyen a déposé une proposition de résolution européenne sur la question du financement de l'enseignement supérieur, afin de sortir ce type de dépenses publiques du calcul des déficits. Cela contribuerait à nous mettre au niveau des besoins.

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