Intervention de Yves Pozzo di Borgo

Réunion du 7 novembre 2016 à 21h00
Statut de paris et aménagement métropolitain — Article 1er

Photo de Yves Pozzo di BorgoYves Pozzo di Borgo :

Cela a longtemps été le cas, cher collègue. J’utilisai seulement l’exemple de la cloche pour ses vertus pédagogiques.

Sur le fond, je n’ai rien contre le fait que la Ville de Paris devienne une seule entité au lieu de deux. Certains services administratifs sont mélangés. Parmi les 55 000 fonctionnaires qu’elle emploie, et sans compter les contractuels, certains ont des missions pour le conseil général comme pour le conseil municipal. La fusion est donc logique.

Néanmoins, je rejoins Philippe Dallier et Philippe Dominati sur un point : Paris est une petite ville de deux millions d’habitants.

Je ne sais pas si les futures frontières de la métropole épouseront celles de la région, mais, en tout état de cause, la France a besoin d’une grande métropole à Paris. Toutes les grandes villes du monde sont de grandes métropoles ! Et nous, nous créons un statut spécial pour deux millions d’habitants ? Vous rendez-vous compte de notre ridicule, monsieur le ministre ?

Le problème est donc non pas de savoir s’il fallait ou non fusionner conseil municipal et conseil départemental – c’est une décision logique –, mais d’avoir refusé de traiter dans ce texte de la question du périmètre de la métropole. Doit-elle inclure, par exemple, les départements jouxtant Paris ? C’est le débat que nous aurions aimé avoir.

Le dispositif de l’amendement déposé par Philippe Dominati, même s’il peut faire l’objet de quelques remarques, a au moins le mérite de soulever ce problème. La question de la fusion est minuscule, monsieur le ministre. Elle n’est pas à la hauteur de l’avenir de Paris et de la France, avenir qui passe par le Grand Paris.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion