Intervention de Harlem Désir

Réunion du 8 novembre 2016 à 14h30
Questions d'actualité au gouvernement — Résolution sur jérusalem adoptée par l'unesco

Harlem Désir, secrétaire d'État :

Jamais, dans le vote des résolutions à l’UNESCO, la France n’a accepté et n’acceptera que puissent être contestées la présence et l’histoire juive à Jérusalem. En effet, la France a veillé à ce que les formulations inacceptables de la précédente résolution soient retirées du texte soumis au vote, sur lequel plusieurs pays de l’Union européenne, comme l’Espagne ou la Suède, se sont également abstenus.

Permettez-moi d’insister sur un autre point : la France condamne la colonisation sous toutes ses formes, parce qu’elle est contraire au droit international, mais aussi parce qu’elle constitue un obstacle à la paix §et qu’elle sape les conditions d’une reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens. C’est en recherchant une solution négociée, la solution de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix, dans la sécurité, dans des frontières sûres et reconnues, que l’on trouvera l’apaisement dans cette région et que l’on combattra les extrémistes et ceux qui s’opposent à la paix.

C’est pourquoi, au-delà de toute polémique, nous devons ne pas perdre de vue l’objectif, à savoir la relance d’une mobilisation internationale pour cette solution négociée du conflit israélo-palestinien, la reprise d’un dialogue entre les parties. C’est pourquoi notre pays, comme vous le savez, a pris une initiative sur le processus de paix. La position de la France est constante, elle a toujours été maintenue par-delà les alternances et il faut qu’elle le demeure, car la voix de la France a toujours défendu la réconciliation, la paix indispensable au Proche-Orient et une solution à deux États !

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