Ce que je veux dire surtout, c’est que la décision a été prise sans concertation avec les autres acteurs locaux, impactés par la décision unilatérale de la Ville de Paris : ni les maires des communes limitrophes de Paris ni, naturellement, le conseil régional d’Île-de-France.
Fort de ce constat, notre amendement vise à tenter de rétablir un peu de cohérence et de sérénité en prévoyant que la détermination des règles de circulation et de stationnement sur les axes permettant d’assurer la continuité des itinéraires principaux dans l’agglomération parisienne et la région d’Île-de-France appartient au président du conseil régional.
Je voudrais ajouter que cette compétence, pour le moment, appartient non pas à la ville de Paris mais au préfet, lequel dépend du Gouvernement. Et le Gouvernement, vous savez très bien ce qu’il en est, monsieur le ministre : M. Valls et M. Hollande ont besoin de Mme Hidalgo pour les prochaines élections. Alors, le préfet a évidemment reçu des ordres pour tester pendant six mois la fermeture des voies situées sur la rive droite.
Cet amendement lui laissera les coudées franches pour dire que la fermeture des voies sur la rive droite est une bêtise !