Je m’exprimerai à titre personnel.
Nous avons eu ce débat au moment de l’examen de la loi Macron. En fonction des sujets, les positions sont souvent contradictoires. Voilà que l’on nous incitait à renforcer les pouvoirs du maire en matière de sécurité, dans le contexte actuel des attentats terroristes ! Certains ont même parlé des mairies d’arrondissement pour ces missions de sécurité. À l’inverse, sur une autoroute qui passe dans Paris, ce serait au préfet de décider. C’est maintenant au tour de l’économie…
Quel que soit le débat de fond sur le nombre de dimanches ouverts et sur les zones concernées par cette ouverture, débat brûlant du fait des problèmes d’attractivité et de tourisme aujourd’hui à Paris, la seule question sur laquelle j’avais porté une appréciation au moment de la loi Macron, c’était sur le pouvoir décisionnaire du maire à Paris. Il ne doit pas avoir un avis seulement consultatif pour sa ville et les autorisations qui y sont données.
Voilà quelques instants, comme MM. Dominati et Pozzo di Borgo l’ont dit, il fallait être décentralisateur sur la police, dans le contexte des attaques terroristes. Or maintenant il faudrait décider autrement sur les questions de zones touristiques.
J’ai un désaccord personnel avec le Gouvernement non pas sur la nécessité d’instaurer des zones touristiques internationales, qu’il faut booster, y compris par des décisions d’ouverture le dimanche, mais sur la personne décisionnaire. En la matière, quand on est un vrai décentralisateur, on peut considérer que le droit normal de toutes les communes de France s’applique aussi au maire de Paris.