À nos yeux, la question de la sécurité aéroportuaire doit être appréhendée dans sa globalité. Voilà pourquoi il faut garantir une unicité de pratiques.
Ce dossier a déjà fait l’objet d’un examen attentif, notamment au titre du rapport que j’ai rédigé. Jusqu’à présent, le préfet de Seine-Saint-Denis est compétent en matière de police, qu’il s’agisse du Bourget ou de Roissy. Le présent projet de loi transfère cette attribution au préfet de police de Paris. Mais l’aéroport d’Orly est lui aussi situé dans la petite couronne. Il est, de surcroît, très proche de la capitale.
À l’évidence, l’arbitrage opéré résulte d’un marchandage entre services : comme trop souvent, on n’a pris qu’une demi-décision. Je déplore que l’on n’ait pas pris en compte l’unicité de la problématique de sûreté, qui impose de changer d’échelle. En la matière, la priorité, c’est la sécurité de nos concitoyens.