Monsieur le secrétaire d'État, j’ai moi-même reconnu les efforts réalisés par le Gouvernement pour répondre à la crise et à la situation difficile des agriculteurs.
J’insiste néanmoins sur le fait que nous sommes très loin d’avoir tracé la route pour l’avenir, en vue de la promotion d’une agriculture qui assure aux exploitants des revenus décents et la maîtrise des volumes de production. J’aimerais que, tous ensemble, nous puissions ouvrir une voie moins chaotique.
La transition vers l’agro-écologie est certes importante, mais elle s’opère avec une certaine lenteur et les inquiétudes demeurent très fortes dans le milieu rural. Des accords comme le CETA et le TAFTA ne sont pas compris ; ils sont même rejetés par l’opinion. Nous produisons suffisamment et développer les échanges intercontinentaux de produits agricoles ne paraît pas conforme aux objectifs de la transition énergétique.
Le milieu rural est très fragilisé ; je ne suis pas certain que tout le monde en soit vraiment conscient. J’éprouve de fortes craintes pour l’avenir de notre tissu rural, qui souffre énormément !