Madame la secrétaire d’État, je vous remercie de votre réponse.
Je rappelle qu’une enquête nationale a été réalisée en 2013, sur l’initiative de l’Association nationale des étudiants en médecine de France, de la mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et de l’université Pierre-et-Marie-Curie.
Les résultats de cette enquête confirment la nécessité de mettre en place, au cours des études médicales comme après celles-ci, un plan de formation sur les situations de maltraitance susceptibles de faire l’objet d’un signalement.
Il s’avère que plus de 80 % des étudiants affirment ne pas avoir reçu de formation sur les violences, qu’elles soient sexuelles, physiques ou psychologiques. Si le signalement est un devoir déontologique et fait partie d’une démarche de soin, il est indispensable qu’il soit mieux enseigné dans les facultés de médecine.