Ma question porte sur la politique d’espaces verts en Île-de-France, sur les villes du Val-de-Marne qualifiées de « carencées » et sur l’usage de certains produits phytosanitaires.
Selon un rapport de la chambre régionale des comptes publié en juin 2016, vingt-neuf des quarante-sept villes du Val-de-Marne sont considérées comme carencées en espaces verts publics de proximité, comme d’ailleurs quatre-vingts autres villes de la métropole du Grand Paris. Cependant, selon l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France, les chiffres publiés ne sont plus d’actualité.
À la suite des récentes décisions prises par le Gouvernement en matière de logement, comment ces communes situées dans un territoire restreint, très urbanisé et non extensible peuvent-elles concilier la densification du parc de logements sociaux imposée par la loi SRU du 13 décembre 2000, la loi ALUR du 24 mars 2014 et la récente loi « Égalité et citoyenneté » avec les nouvelles normes en matière d’espaces verts ?
Pourriez-vous tout d’abord me fournir, madame la secrétaire d’État, des chiffres actualisés pour les communes du Val-de-Marne, ceux qui ont été publiés semblant inexacts ?
Je profite de cette question pour vous vous interroger sur les produits phytosanitaires de synthèse dont l’usage sera bientôt interdit dans ces espaces publics. La ministre va-t-elle accorder rapidement une dérogation pour que les communes puissent continuer d’utiliser en 2017 les produits phytosanitaires de synthèse propres à sauver les buis menacés par le champignon et la chenille qui les détruisent inexorablement ?