J’ai sans doute signé un peu rapidement cet amendement… Nos débats en commission et en séance publique m’amèneront finalement à ne pas le voter. En effet, je crois que son adoption compliquerait les choses.
En tant qu’ancien médecin, j’estime que les cotisations versées par nos concitoyens doivent leur permettre d’accéder au service public de soins. Cette mission de service public étant confiée pour partie à la médecine libérale, il incombe à celle-ci de s’organiser en conséquence et de proposer des solutions pour la formation, l’installation et le mode d’exercice d’une profession qui change. À défaut, si la situation actuelle perdure, la médecine libérale finira par être remise en cause, parce que le service public ne sera plus rendu.