Nous étions déjà en désaccord avec le texte initial ; nous n’allons pas voter un texte que les différentes modifications apportées par la majorité sénatoriale ont aggravé.
Lors de l’examen de ce dernier PLFSS avant les élections – faut-il d’ailleurs y voir une relation de cause à effet ? –, j’ai trouvé qu’il y avait plus d’écoute et d’échanges argumentés entre nous que lors de la discussion des précédents, et j’ai beaucoup apprécié. En effet, c’est dans la confrontation des idées que l’on peut construire des positions et réfléchir à un certain nombre de cheminements.
Jusqu’à présent, lors de la discussion des précédents PLFSS, la plupart de nos propositions étaient balayées d’un revers de main au terme de commentaires très succincts.
En l’occurrence, nous avons eu un véritable échange. Nous sommes ici pour légiférer et, même si notre discussion a été quelque peu morcelée par le calendrier parlementaire, il est important, sur cette question primordiale du budget de notre système de protection sociale, de prendre le temps du débat.
On le sait, la santé pour toutes et tous, partout sur le territoire, est un problème très important pour les Françaises et les Français. Je regrette d’ailleurs que l’on ne trouve aucun commentaire sur nos débats dans la presse, laquelle est aujourd’hui presque exclusivement mobilisée par les primaires. Il me semble pourtant que les sujets que nous avons abordés depuis une semaine avec beaucoup d’esprit de responsabilité devraient faire la une des journaux, parce qu’ils concernent la vie quotidienne de nos concitoyens.
Je voudrais enfin, en conclusion, remercier les rapporteurs, Mme la ministre de la santé et aussi M. Eckert, qui a fait un effort particulier de pédagogie.