Nous voilà parvenus non pas au terme de nos débats, mais à la fin de la première lecture.
La navette va se poursuivre et je crois, moi aussi, que nous avons eu des discussions ouvertes, claires, qui révèlent des choix différents en matière de protection sociale, de santé, de retraites et de politique familiale. Je ne reviendrai pas sur ces divergences que vous avez évoquées rapidement, monsieur le président de la commission.
Au fond, c’est une bonne chose. Cela montre que, derrière ces batailles de chiffres – un PLFSS, c’est un texte budgétaire, avec des mesures techniques et des dispositions qui ne sont pas aisément compréhensibles par le grand public –, il y a des enjeux humains, sociaux, ainsi que des conceptions différentes de notre modèle social et des services d’accompagnement que nous souhaitons proposer à nos concitoyens.
Je me réjouis à mon tour de la qualité de nos débats tout au long de cette semaine. Ils furent constructifs, francs et ouverts. Je remercie chacune et chacun des intervenants, plus particulièrement le président de la commission des affaires sociales, qui fait toujours preuve d’une grande ouverture d’esprit, et qui sait rester constructif et courtois. Je remercie également le rapporteur général et l’ensemble des rapporteurs, qui ont cherché à s’inscrire dans une démarche de dialogue, d’échanges et d’apaisement.
Je remercie plus particulièrement celles et ceux qui sont présents ce vendredi soir, sans oublier les autres. À travers vous, monsieur le président, je remercie également tous les présidents de séance qui se sont succédé au plateau, de même que les fonctionnaires du Sénat, notamment ceux de la commission.
Au-delà de ces remerciements et du rappel de nos divergences politiques, au sens fort du terme, je voudrais en conclusion évoquer un souvenir plus dramatique. L’année dernière, un certain vendredi 13 novembre 2015, nous étions ensemble, à la même heure, et nous nous réjouissions d’avoir terminé l’examen des articles du PLFSS. La joie fut malheureusement de courte durée, et je tenais ce soir à avoir une pensée pour les victimes des attentats survenus quelques heures après, en formant le vœu que de tels drames ne se produisent plus.