Je le sais bien, mais vous avez dit tout à l’heure qu’il aurait fallu laisser l’amendement de Mme Dalloz...
En tout cas, hormis de votre part, monsieur le rapporteur général, je n’ai pas entendu de commentaires sur cette disposition importante, alors même que j’entends dire qu’elle serait la pire des choses…
Je me suis un peu énervé il y a quelques instants – oui, cela m’arrive ! –, lorsque M. Delahaye s’est exprimé. Il est parti, mais il lira sûrement le compte rendu des débats. D’habitude, il est très présent dans nos discussions budgétaires, je lui en donne acte. Il a dit que nous n’avions pas réduit les dépenses de l’État. Là encore, c’est faux ! Il est quand même irritant d’entendre ce type de contrevérités, dont je pense qu’elles ne nous rendent pas collectivement service.
En loi de finances initiale, les dépenses de l’État s’élevaient à 303, 2 milliards d’euros en 2013, elles atteindront 298, 6 milliards en 2017, ce qui représente une baisse de 4, 6 milliards. On peut éventuellement dire que ce n’est pas assez ou que cela ne va pas assez vite, mais pas que les dépenses augmentent. Vous n’avez tout simplement pas le droit de le dire !