La surpopulation entraîne des problèmes d'hygiène et de nature sanitaire. La nourriture est parfois jetée par les fenêtres. Ce qui entraîne aussi une surpopulation de rats et de punaises. J'ai d'ailleurs failli dire au garde des sceaux hier que plutôt que de recruter du personnel, le ministère ferait mieux de recruter des chats !
Les unités spécialisées pour détenus radicalisés ont été abandonnées après la tentative d'assassinat, dans la maison d'arrêt d'Osny, d'un surveillant par un détenu dont la dangerosité n'avait pas été évaluée. L'évaluation ne sert à rien, nous a-t-on dit, car de toute façon, les trois quarts des détenus dangereux se retrouvent mélangés au commun des mortels, ceux qui sont envoyés en unité spécialisée étant des volontaires - sans doute plus par désir de se faire remarquer de leurs codétenus et de bénéficier d'un traitement particulier et d'une cellule individuelle que par attachement soudain à la démocratie et aux droits de l'homme. De plus, l'encadrement était insuffisant. À Fresnes, un seul agent est affecté au renseignement pénitentiaire, alors qu'il en faudrait dix fois plus. Les psychologues recrutés pour l'occasion sont insuffisamment payés. Résultat : ceux qui ont essuyé les plâtres et se sont retrouvés face à des djihadistes étaient des psychologues au chômage ou sortant d'école.
Bref, face au scandale qu'est le fonctionnement de ce service public, mon avis ne peut être que défavorable.