Merci pour toutes ces informations. Il est vrai que les magistrats, sauf les juges d'application des peines, ne se rendent guère en prison. Mais la situation décrite par le rapporteur est aussi de la responsabilité des parlementaires, qui multiplient et allongent les peines d'emprisonnement, et ne réfléchissent pas suffisamment aux alternatives à la privation de liberté. Nous ne nous préoccupons pas suffisamment des conditions de vie dans les établissements pénitentiaires, et cela ne date pas d'aujourd'hui. Les efforts du garde des sceaux sont utiles, mais insuffisants.
Merci d'avoir redit votre opposition aux partenariats public-privé, dans lesquels nous avons toujours vu un danger, une illusion financière qui n'apporte aucune solution.
La difficulté de recrutement de l'administration pénitentiaire est une réalité. Nous l'avons constaté aux Baumettes : plus personne ne veut y travailler, et il y a aussi, nous a-t-on dit, des individus radicalisés au sein du personnel...