Intervention de Jean-Marc Gabouty

Délégation sénatoriale aux entreprises — Réunion du 8 novembre 2016 à 13h35
Présentation par mm. benoît ravel président-directeur général de datastorm et stéphane auray économiste senior d'une étude d'impact prospective réalisée par les sociétés atexo et datastorm sur les effets attendus sur les entreprises et l'économie française de pistes de réforme relatives à la transmission et à la reprise d'entreprises en france

Photo de Jean-Marc GaboutyJean-Marc Gabouty :

On compare des choses qui ne sont pas tout à fait comparables.

Dans les PME ou les ETI, une partie de la transmission familiale ne se voit pas. Souvent, une part de la transmission est progressive : elle s'organise sur cinq ou dix ans, avec des donations, des augmentations de capital, une répartition familiale, de manière que, le jour de la succession, celui qui a transmis l'entreprise conserve une part résiduelle -éventuellement, uniquement en jouissance, et non en nue-propriété.

Les transmissions familiales vertueuses, qui se font dans la durée, avec une certaine préparation, sont exclues des statistiques. Les transmissions aux salariés peuvent aussi avoir été préparées à l'avance, principalement lorsqu'il s'agit de TPE, où l'ambiance est parfois presque « familiale ». En revanche, les transmissions à des tiers sont souvent brutales. Les vendeurs sont souvent désemparés quand il faut transmettre l'entreprise, avec des périodes d'hésitation parfois un peu longues, ce qui nuit à la solidité de l'entreprise.

C'est pourquoi il est difficile d'établir des comparaisons entre les différents types de transmission.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion