Je veux attirer l'attention de la commission sur la situation assez inquiétante des CCI. Après avoir fait beaucoup d'efforts dans les deux dernières années, elles n'ont plus de fonds propres ni de trésorerie suffisamment importante pour assurer leur rôle. Je me préoccupe en particulier de l'action remarquable menée dans leurs écoles. La CCI Paris Île-de-France doit aujourd'hui vendre une école et elle a arrêté l'ensemble de ses investissements. Chacun connaît pourtant l'excellence des résultats de cette école. De plus, les ressources des CCI proviennent non pas du budget de l'État mais des cotisations des entreprises. Dans ma commune, une très bonne école de la CCI n'est pas en mesure d'accomplir les investissements nécessaires pour former ses élèves à la robotique.