Je partage ce qui vient d'être dit : les ruraux voient bien ce qui se passe. Dans certaines zones, il est toujours impossible de téléphoner avec son portable. Même quand la fibre sera déployée, les hameaux ne seront pas reliés. En Lozère, nous en comptons 2 200 !
Nous devons commencer par modifier la définition des zones grises : plutôt que de se contenter d'une barre sur un point de la commune, il faudrait décider qu'une zone grise implique que 95 % de la commune est couvert. Que l'État arrête de nous raconter des histoires : il n'est pas acceptable que les infirmières ou les artisans ne puissent appeler à l'aide.
Le Sénat serait bien inspiré de proposer un grand texte sur l'avenir des ruralités. Le sentiment d'abandon favorise l'émergence des extrémismes de droite comme de gauche.