Je partage l'analyse sur cette nécessaire fusion. Dans une économie mondialisée, on ne pouvait se contenter du dispositif en place. Je salue l'action du secrétaire d'État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l'étranger, Matthias Fekl.
Si nous aidons bien nos entreprises à exporter, nous ne faisons pas assez d'efforts pour les entreprises étrangères qui souhaitent s'implanter en France. Dans les Alpes-Maritimes, Texas instrument a fermé. Nous avons travaillé avec l'Afii qui, visiblement, n'a pas suffisamment pris en compte la demande étrangère. Si nous présentons nos atouts et détectons les opportunités, nous ne savons pas reformuler notre offre par rapport à des demandes d'implantations d'entreprises étrangères. Cette fusion est intéressante, car elle permettra de prendre en considération cette dimension essentielle : ainsi, nous pourrons présenter aux investisseurs étrangers nos extraordinaires capacités en matière grise, en infrastructures et en dispositifs d'accompagnement, comme le crédit impôt-recherche. Ne laissons pas d'autres pays européens capter ces investisseurs en raison d'aides fiscales d'ailleurs déloyales.